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Baisse sensible des cas de cholera dans les zones de santé

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Baisse sensible des cas de cholera dans les zones de santé

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Dans la province du Kongo Central, au Sud-ouest de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, la résultante des actions de terrain menées par les professionnels de santé avec l’accompagnement  des partenaires d’appui au secteur de la santé a en effet donné des résultats satisfaisants.

Pour preuve, 19 cas seulement dont 11 à la Zone de santé de Kimpese, 5 à celle de Kimpangu et 3 à celle de Moanda avec 1 décès ont été notifiés pendant la semaine qui venait de s’achever à travers toutes les 31 zones de santé que compte la province du Kongo Central contre 268 cas en moyenne par semaine autrefois. Ce qui prouve à suffisance la baisse sensible du taux de cas de cholera dans l’ensemble du Kongo Central. Alors que suivant les proportions très alarmantes assorties des statistiques encore à la disposition de la Division provinciale de la santé, 2.300 cas avaient été enregistrés depuis janvier 2017 avec 73 cas.

Cette performation inédite, somme toute, a été rendue possible grâce non seulement aux activités de l’éducation pour la santé que les professionnels de santé et leurs partenaires ne cessent de mener en faveur des populations ; mais aussi et surtout à la prise en charge des patients en milieux sécurisés et au renforcement de la surveillance épidémiologique par le système d’alerte préconisé aussi bien par les formations sanitaires que par les communautés à tous les niveaux. Toutes les actions ci-haut citées ont constitué un véritable frein à la propagation de cette maladie tant décriée par la population de cette contrée de la RD Congo.

A noter que pour maintenir le cap, les experts en matière sanitaire projettent la poursuite à long court notamment des activités déjà programmées ainsi que des comportements des préventions à adoptés d’ici fin de cette année. Le respect des règles élémentaires d’hygiène est aussi envisagé, a déclaré l’un des professionnels de la Division provinciale de la santé du Kongo Central qui a requis l’anonymat.

Par Dieudonné Muaka Dimbi

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