Après la visite de Gizenga chez Kabila, celui-ci a répondu au patriarche par la réciproque

Commencée sans tambours ni trompette à l’issue des rencontres tenues tantôt dans les salons huppés tantôt aux états-majors habituels des formations politiques à Kinshasa, la guerre des plateformes électorales se poursuit sans désemparer dans le pays.

Il y a eu au départ des contacts entre des formations politiques qui ont découvert beaucoup d’affinités entre eux, des formations politiques qui poursuivent depuis longtemps les mêmes objectifs, des formations politiques qui se haïssaient depuis longtemps mais qui trouvent aujourd’hui des raisons d’être ensemble pour partager le pouvoir, etc… etc.

Mais l’exemple le plus éloquent dans le cadre de cette course effrénée vers ces élections qui laissent croire à tous et à chacun qu’aucun parti ne pourra les gagner seul semble être venu de la Majorité Présidentielle.
St/ Qui dirait mieux ?

En effet, après la visite effectuée dans le même cadre par Antoine Gizenga à Joseph Kabila au nom du Parti Lumumbiste Unifié(PALU), ce dernier a répondu au témoignage marquant de solidarité du patriarche par la réciproque que les médias nationaux ont décrit à la fois avec respect et humour pour l’histoire.

Alors que tout semble être fait pour mener tout le monde en bateau dans cette histoire rocambolesque des plateformes électorales, des réactions à cette démarche généralisée ne cessent de se faire jour. En prime, il y a celle du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement qui s’inscrit en faux contre ces plateformes électorales qui, selon lui, vont trop vite en besogne.

En effet, selon le  Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, la course effrénée observée aujourd’hui vers les élections qui sont et demeurent encore très problématiques ne peut en aucune façon se substituer à la poursuite du combat… pour des raisons faciles à deviner ! Qui dirait mieux ?

Par Bamporiki Chamira