Des étudiants venant de plusieurs institutions d’enseignement universitaire et supérieur de Kinshasa ont pris d’assaut certaines altères de la capitale pour manifester contre la hausse des prix exagéré de transport en commun dans la capitale.  Ils sont venus de l’UNIKIN (Université de Kinshasa), de l’ISTA (Institut supérieur des techniques appliquées et de l’UPN (Université pédagogique nationale).

Ils exigent la baisse sans attendre de ces prix de transport en commun. La décision d’augmenter les prix a été prise la semaine dernière par le gouverneur de la ville province de Kinshasa, à travers un arrêté qu’il a cosigné avec deux ministres nationaux (Transports et Finances).

Scandant des chansons pour défier le gouverneur de Kinshasa, les étudiants ont pris plusieurs jours de manifestations contre cette augmentation dite de 40% des prix de transport en commun. Chose qui ne peut arriver sur d’autres cieux que dans le pays de Joseph Kabila.

C’est surtout l’indifférence des autorités de Kinshasa, et celles du gouvernement central, dont l’un des objectifs est l’amélioration du social, qui semble susciter la colère des étudiants, sinon de tous les Kinois dans l’ensemble. Ils tiennent à ne pas lâcher prise pour obtenir la baisse de ces prix de transport en commun à Kinshasa.

Au niveau de l’UNIKIN, c’est une foule immense qui a quitté les auditoires et autres homes pour emprunter la route de By-pass, en passant par la route principale de Matete afin de déboucher sur l’arrêt « Sous-région » à Lemba et s’engager sur la voie qui mène vers Super-Lemba. Beaucoup sont ceux qui craignaient le pire, quand ils ont vu une jeep de la police se lancer à la trousse de ces étudiants qui manifestaient contre cette hausse des prix de transport.

Des sources ont relevé qu’ils ont été encadrés avant de se séparer peu après sans trop de problèmes. Ils ont cependant pris rendez-vous pour une marche afin d’obtenir de l’Hôtel de ville de Kinshasa la baisse des prix de transport en commun.

Du Côté de l’ODC (Organisation pour la défense des consommateurs), on a salué le courage des étudiants qui, en tant que des consommateurs, ont manifesté pour réclamer leurs droits de ne pas accepter une augmentation exagérée des prix des transports de plus de 40%, alors que le carburant à la pompe a été revu à la hausse juste à 10%.

Maître Derrick Tshibangu, président de l’ODC ne cesse d’inviter les Congolais à connaître leurs droits fondamentaux des consommateurs pour ne pas se laisser dans la fixation exagérée des prix de biens et services dans le pays.

Par LKT