Quel rôle la machine diplomatique du régime viendrait jouer dans l’hypothèse d’un défi à lancer aux défenseurs des droits de l’alternance avant le 23 décembre ?

Par le temps qui court l’opinion publique en RDC ne cesse de s’interroger avec angoisse sur les tenants et aboutissants des ordonnances de nomination en cascade dans la Magistrature  et les forces armées.

Pour cette opinion publique nationale qui est et demeure intransigeante quant à l’incontournabilité de la constitution en vigueur  et de l’Accord politique global du 31 décembre 2016 dans la résolution de la crise politique qui secoue actuellement la RDC, ces ordonnances du président Joseph Kabila cachent mal un dessein inavouable qui pourrait surprendre tout le monde le moment venu, car elles ne concernent que les vrais piliers du régime en place dans ce pays.

D’après la même opinion publique, la Haute administration de l’Etat continue d’épier  les gestes de Joseph Kabila mais des nominations dans ses rangs restent hypothétiques jusqu’à preuve du contraire  car son influence sur la  survie du régime après l’expiration de mandat électif du précité est quasi nulle.

Une autre branche de l’Etat où des nominations sont légitimement très attendues  sans nul doute c’est la diplomatie où vient d’être nommé un officier  à la retraite en la personne du Général Denis Kalume Numbi mais quel rôle la lourde machine diplomatique du régime de Kinshasa   viendrait jouer dans l’hypothèse d’un très probable défi à lancer aux innombrables défenseurs de l’alternance en RDC avant le 23 décembre prochain ?

Il faut de toute façon avouer que les ordonnances que le président Joseph Kabila  signe à tour de bras ces derniers temps, bien qu’étant tout à fait régaliennes sentent à mille lieux l’odeur d’une suspicion légitime que l’avenir proche viendrait confirmer pour l’histoire.

Par Bamporiki Chamira