Pour le CLC, le Cardinal Monsengwo n’est candidat à aucun poste politique
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« Son Eminence le Cardinal Laurent Monsengwo n’est pas candidat ni à la présidence de la République, ni au poste d’administrateur d’une éventuelle transition ». C’est ce qu’a fait savoir le Comité Laïc de Coordination (CLC), à l’issue d’une réunion tenu le vendredi 27 juillet dernier à Kinshasa.
Dans un document lu par le professeur Isidore Ndaywel è Nziem, le CLC a expliqué ne pouvoir être invité à soutenir une candidature qui n’existe pas, qui a été réfutée à plusieurs reprises par le Cardinal lui-même, qui est inconnue de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), mais qui n’est véhiculée exclusivement que par la rumeur et par des personnes qui n’en ont pas reçu mandat.
Selon le texte, le Cardinal, tout en remerciant la population congolaise par cette grande marque de confiance, ne peut, en tant que pasteur, accepter une telle charge, qui revient pleinement aux laïcs. Le CLC invite par ailleurs tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté à ne pas se laisser distraire et à demeurer mobilisés en cette période de grands enjeux pour l’avenir du pays.
Le CLC assure aussi que le Cardinal Monsengwo et l’ensemble des archevêques et évêques membres de la CENCO continueront à œuvrer pour l’avènement d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo par le respect de la Constitution et de l’Accord de la Saint Sylvestre.
Cette mise au point du CLC fait suite à la pétition initiée depuis quelques jours par une structure connue sous le nom de « Dynamique Chrétienne par l’Unité et le Développement » (DCUD). Le document du Comité Laïc de Coordination est signé par Jonas Tshombela, porte-parole, Fr. Julien Lukengu, Gertrude Ekombe, Pr. Justin Okana, et Franklin Mbokolo.
Par Julie Muadi