Après avoir appuyé des femmes du quartier Ndanu, dans la commune de Limete, pour l’assainissement de leur milieu, samedi dernier les membres de la Solidarité des Femmes sur le Fleuve Congo (SOFFLECO), une initiative de l’Ong Femmes Solidaires (FESO), se sont retrouvés, hier lundi, au quartier Nzadi, toujours dans la commune de Limete. Il était également question d’accompagner celles vivant dans cette contrée de la capitale dans la démarche de se prendre en charge afin de pouvoir les responsabiliser pour s’occuper de la salubrité de leur environnement.

Face à la presse, Mme Mamie Mputela, une habitante dudit quartier, n’a pas caché sa satisfaction concernant l’initiative lancée par la SOFFLECO. « Nous étions à la recherche de ceux qui pouvaient nous venir en aide », a-t-elle déclaré. Tout comme au quartier Ndanu, la dame déplore des inondations pendant la saison des pluies, et les enfants ont du mal d’aller à l’école, parce qu’il faut se déplacer en pirogue. C’est ce qui fait que les habitants de ce coin se trouvent enclavés pendant cette période. Et d’ajouter : « nous demandons au gouvernement de nous construire la canalisation des eaux surtout que nous enregistrons des pertes en vies humaines ».

Pour Mme Alice Monzani, ayant déjà perdu un enfant par noyade, a souligné le fait qu’elles vivent dans un environnement insalubre, étant donné que le quartier est confronté aussi au problème des toilettes. L’Assistante au projet, Mme Espérance Asanzi, a fait savoir que son Ong travaille avec les femmes notamment « pour protéger nos rivières et notre communauté.

Le but est de rendre notre environnement sain ». Ces riverains, a-t-elle indiqué, vivent dans l’insalubrité et SOFFLECO continuera à travailler avec ces femmes engagées pour l’assainissement de leur milieu. Raison pour laquelle, le suivi sera assuré par cette Organisation qui compte également former des mutuelles de solidarité avec ces personnes. Notons que ces femmes ont été dotées d’outils de travail, à savoir gants, brouettes, bêches, coupe-coupes, râteaux, etc.

Par Tantia Sakata