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Les 24 et 25 avril à Kinshasa : Huitième édition du festival de danse « Me Ya Be »

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Les 24 et 25 avril à Kinshasa : Huitième édition du festival de danse « Me Ya Be »

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 La huitième édition du festival de danse « Me Ya Be » se tient à partir d’aujourd’hui mercredi 24 et jusqu’à demain jeudi 25 avril, entre autres au Centre Wallonie-Bruxelles/Kinshasa. Quelques six spectacles sont programmés, en entrée libre. Sur le coup des 19h00 « Bruja ! », de l’Espagnole Daura Hernandez. Avec les mouvements du corps, il s’agit de raconter les émotions de ces femmes libres, connectées à la nature, dont la seule « faute » était d’élever la voix. Pour ce comportement jugé scandaleux au fil des siècles, beaucoup de celles que l’on qualifiait de sorcières ont été brûlées…

Le  corps humain un « instrument puissant, capable de transmettre des messages de toutes sortes… »
Le Ballet Karibu, de la Rd Congo, présente quant à lui « Papa est là ». Ce spectacle raconte la quête de gibier par des chasseurs envoyés par leur chef coutumier, pour nourrir un village soufrant de famine. A leur retour c’est la fête, avec les danses qui s’imposent.

« La vie », dans une chorégraphie de l’Allemande Ilona Paszthy, fait du corps humain un « instrument puissant, capable de transmettre des messages de toutes sortes, bons ou mauvais ».  Le lendemain à 19h00, danse urbaine aux sonorités hip hop pour le spectacle « La cage ». Dans cette chorégraphie de la Gomatracienne Faraja Batumike, on  retrouve un jeune homme dont les désirs de devenir danseur sont bridés par ses proches. Seule sa détermination lui permet d’affronter l’adversité.

Venus de RDC mais aussi d’Espagne, d’Allemagne et du Cameroun

La compagnie lushoise « Harlem2arts » va montrer la recherche par une danseuse d’une société égalitaire homme-femme. Elle qui vit dans la peur et l’oppression,  veut être rassurée sur l’effectivité de la fin de la guerre.  « Mon histoire », venu du Cameroun, consiste en l’exploration du corps humain et de sa faculté à partir d’un code gestuel simple du danseur, de dévoiler les émotions qui le font se mouvoir.

Par Yves Mitondo

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