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A force d’attendre la tenue de la session extraordinaire : Les députés nationaux risquent de rater leurs vacances parlementaires

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A force d’attendre la tenue de la session extraordinaire : Les députés nationaux risquent de rater leurs vacances parlementaires

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Nombreux sont les députés nationaux qui courent le risque de ne pas se rendre dans leurs fiefs électoraux respectifs pour rendre compte du déroulement des travaux de la session parlementaire précédente, clôturée le 15 juin dernier par la présidente du Bureau de l’Assemblée Nationale, Jeanine Mabunda Lioko Mudiay. Ce risque est dû au fait que les élus du peuple continuent de séjourner dans la ville de Kinshasa, siège des institutions publiques, pour attendre la tenue des travaux de la session parlementaire extraordinaire.

Dans son discours de clôture de la session de mars dernier, Jeanine Mabunda Lioko Mudiay a, en effet, déclaré que la session extraordinaire sera convoquée dès la publication de la liste officielle des membres du Gouvernement de la République. De son avis, cette session sera essentiellement axée sur l’investiture de ce futur Gouvernement, que va diriger le nouveau Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, nommé depuis plusieurs semaines par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

De leur côté, les forces politiques en présence, impliquées dans les tractations visant à mettre en place l’équipe gouvernementale tant attendue, ne semblent pas prêtes à accorder leurs violons en vue de trouver un compromis. Il y a près de dix jours, des sources dignes de foi ont annoncé que la coalition politique « Front Commun pour le Congo (FCC) – Cap pour le Changement (CACH) », constituant la majorité parlementaire, s’étaient finalement mis d’accord à propos de la répartition des ministères. Cependant, la lueur d’espoir nourrie par cette bonne nouvelle n’a pas permis au pays cher à Patrice-Emery Lumumba de disposer  d’un Gouvernement devant alléger la misère du peuple, dans un contexte socioéconomique miné par la dépréciation toujours galopante de la monnaie nationale par rapport à la devise forte, à savoir le dollar américain.

Le souhait des observateurs est donc de voir les forces politiques concernées oublier leurs divergences et privilégier l’intérêt de la grande majorité des Congolaises et Congolais, débordés par les affres de la crise multiforme qui sévit dans le pays, afin de permettre aux élus nationaux d’investir le nouvel exécutif national et d’avoir le temps de se rendre dans leurs circonscriptions électorales pour préparer, conformément aux textes juridiques qui les régissent, leurs rapports de vacances à présenter lors de la session parlementaire ordinaire de septembre 2019.

Par Marcel Tshishiku

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