Les tenanciers des bars, bistrots et terrasses sont bel et bien fixés sur le fonctionnement de leurs unités de production qui, désormais, pourront opérer même au-delà de 23 heures. Cette précision a été donnée à l’issue du deuxième conseil des ministres du gouvernement provincial de Kinshasa tenu le 08 juillet dernier.
La décision du nouveau ministre provincial de l’Environnement, Conservation de la nature et Aménagement du territoire, Te Litho a été approuvée par le conseil.

Cette décision apporte des précisions au sujet des heures d’ouverture et de fermeture des bars et boites de nuit dans la ville de Kinshasa. Le conseil a, en s’appuyant sur les modalités d’encadrement prévues par l’ordonnance loi du 31 mai 1975, pouvoir de mécanisme et d’assoupissement, décidé que les bars qui auront besoin de continuer à fonctionner au-delà des heures réglementées par les autorités provinciales doivent arrêter les musiques à partir des heures précitées.

Demandant aux responsables des boites de nuit et bars insonorisés de s’occuper de leurs clientèles sans déranger leurs environnements immédiats, le conseil a invité les concernés au strict respect de ce règlement en précisant qu’aucune exception ni dérogation ne sera tolérée à ce sujet, a indiqué le porte-parole du gouvernement provincial.

Les observateurs s’interrogent

La question du fonctionnement des bars insonorisés n’a pas laissé indifférents certains observateurs qui se sont posés la question de savoir ce que le ministre provincial de l’Environnement, Conservation de la nature et Aménagement du territoire prévoit pour les Eglises qui organisent des veillées de prière pendant la nuit.

Il faut préciser ici que les bruits produits pendant une veillée de prière ne sont pas différents de ceux qui proviennent des bistrots ou des boites de nuit disséminés à travers toutes les communes de la capitale. Bien que les bruits produits soient les mêmes, les domaines d’activités sont différents.

Il reste à savoir si les propriétaires de ces Églises peuvent aussi accepter d’organiser des veillées de prière insonorisées comme on le ferait par les bars, boites de nuit et bistrots.

Par Thony Kambila