Sur la liste des candidats retenus aux différents postes du bureau définitif du Sénat, le Front Commun pour le Congo (FCC) n’a aligné aucune femme. Sur les sept  postes à pourvoir, la plate-forme a jeté son dévolu sur les hommes.
Cette situation a suscité  un mécontentement chez  certaines femmes évoluant au sein de ce regroupement politique.

C’est ce qu’avait déclaré la députée nationale Geneviève Inagosi, au début de la semaine, lors du dépôt des candidatures des membres de sa famille politique au Palais du peuple. Elle a notamment fait savoir que les responsables du FCC ont promis de remédier à cette situation, et que des corrections seront faites.

Les femmes encore une fois « dribblées »

Malheureusement, cette réalité est vécue par plusieurs femmes se trouvant également dans d’autres formations politiques. Le problème est qu’au moment de la désignation des membres pouvant assumer des fonctions de l’Etat, le cordon ne semble pas toujours s’accorder entre hommes et femmes. Ces dernières, faut-il le rappeler, ont été é plusieurs reprises « dribblées », pendant que leurs pairs occupent de plus en plus des hautes fonctions.

Face à un tel état de chose, il est tout à fait normal que ces politiciennes lésées puissent monter au créneau afin de dénoncer ce manque de considération dont elles sont victimes à répétition.
Cela relève tout simplement d’une mauvaise foi criante dans le chef des partis politiques et regroupements politiques, dirigés plus généralement par les hommes.

Si deux femmes de cette plate-forme politique se sont retrouvées dans le bureau définitif de l’Assemblée nationale, cette fois-ci la créature féminine a été oubliée. S’agit-il d’un simple oubli ou l’égoïsme masculin a fait ses preuves une fois de plus ? Depuis toujours, les hommes politiques congolais cherchent souvent à s’accaparer la part du lion, en laissant de côté leurs partenaires dans la lutte politique.

Œuvrer dans la solidarité dans le but de faire entendre leur voix

Selon certains observateurs, il revient aux femmes de pouvoir œuvrer dans la solidarité dans le but de faire entendre leur voix au sein de leurs différentes formations politiques. Tant qu’elles seraient incapables d’unir leur force, il serait aussi difficile pour elles de vivre leur épanouissement politique.

Pour rappel, trois femmes seulement sont à la course dans trois postes différents pour l’élection du bureau définitif du Sénat. Il s’agit de Mme Marie-Josée Kamitatu, Rapporteur-adjoint, Mme Bijoux Goya, Questeur et Mme Madeleine Nikomba, Questeur adjoint.

Par TSM