Dans un document, la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV), une organisation de droit congolais de défense et de promotion des droits de l’homme, alerte sur le cas du Commandant Kot Diur, âgé de 41 ans, militaire des FARDC et un des condamnés dans l’affaire de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, dont l’état de santé est très critique à la prison centrale de Makala.

Selon les informations parvenues à la VSV, le Commandant Kot Diur a fait un Accident Vasculaire Cérébral (AVC), le mercredi 2 octobre 2019 à la Prison Centrale de Makala, avant d’être  évacué d’urgence dans un état comateux à l’Hôpital Militaire de Référence du Camp Kokolo.

Pour l’ONGDH, des menaces de séquestration et de durcissement des conditions de détention au pavillon 11 seraient à la base de cette crise.  Ce militaire  avait été condamné  à vingt ans de Servitude Pénale Principale (SPP) en 2003 par l’ex Cour d’Ordre Militaire (ex COM), une juridiction d’exception de l’époque, à l’issu du procès  de l’affaire sus évoquée. La VSV dénonce la politique visant à éliminer progressivement et à petit feu les condamnés dans l’affaire assassinat du feu président Laurent Désiré Kabila alors que ce procès demeure inachevé et n’a jamais par conséquent contribué à la manifestation de la vérité sur l’assassinat d’un Président en plein exercice de ses fonctions.

C’est ainsi que l’ONGDH exhorte l’Etat congolais à assurer des soins médicaux appropriés au condamné Kot Diur. L’association plaide pour la décongestion de la prison centrale de Makala pour sa bonne réhabilitation en ordonnant la mise en libertés conditionnelles des condamnés ayant accompli les trois-quarts de leurs peines. Enfin, la VSV exige la libération de tous les condamnés dans l’affaire assassinat du défunt président Laurent Désiré Kabila et de rouvrir le procès, inachevé depuis 2003.

Par GKM