Par MKM et GKM

Le Président de la Cour constitutionnelle est allé hier jeudi 14 juillet à la rencontre du Président de la République pour lui réserver la primeur sur les travaux que vient de clôturer le Conseil supérieur de la Magistrature , CSM en sigle. En sa qualité du Président de la structure, Dieudonné Kamuleta Badibanga a suivi de près la 6 ème session extraordinaire de l’Assemblée générale du CSM, tenue du 9 au 13 juillet.

Des recommandations y ont été prises et de pertinentes résolutions. Lors de l’entame desdits travaux , Dieudonné Kamuleta Badibanga avait promis une thérapie de choc , au regard du rôle attendu du système judiciaire dans la stabilité , la consolidation de la paix et l’instauration d’un état de droit.

Ainsi dans son discours à la clôture des travaux,il a dit toute sa détermination de mettre en œuvre les pertinentes résolutions prises par les participants. Il s’est engagé à assurer la discipline , le changement des mentalités et l’amélioration des conditions de travail des magistrats.

Étant donné, avait-il reconnu, le pouvoir judiciaire à une mission constitutionnelle importante et délicate dont l’accomplissement exige la probité, la dignité et le dépassement de soi.

Le changement des mentalités au sein de ce corps, est pour lui, un impératif et catégorique pour la métamorphose du secteur . Le Président du CSM tient désormais à ce que les Chefs des juridictions et d’offices civils arrivent à repousser la corruption , l’impunité et les autres antivaleurs.

La redynamisation de l’appareil judiciaire doit ainsi commencer par le pouvoir du Ministère public à mettre l’action publique en mouvement en vue de la bonne gouvernance. En rencontrant hier le Président de la République qui tient à voir la justice jouer pleinement son rôle à l’heure qu’il est, Dieudonné Kamuleta Badibanga a fait tout le détail sur cette assemblée des Magistrats.

D’autres points à la discrétion du Président de la République n’ont pas manqué d’être livrés. Surtout qu’il avait promis à l’ouverture des travaux des dossiers relevant de la compétence du Magistrat suprême devraient lui être transmis . De toutes les façons, les réformes et la redynamisation de l’appareil judiciaire passent par les décisions prises au niveau du Magistrat suprême.