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L’ambassadeur d’Espagne en RDC appelle Kigali à « cesser tout appui au M23 »

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L’ambassadeur d’Espagne en RDC appelle Kigali à « cesser tout appui au M23 »

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Par YHR

L’ambassadeur du royaume d’Espagne en République Démocratique du Congo, Carlos Robles Faga, espère que le Rwanda cesse immédiatement son appui aux rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23). Le diplomate l’a fait savoir le mardi 6 juin à Kinshasa, à l’issue des échanges sur l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est du pays , avec le vice Premier ministre, ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba Gombo.

Souveraineté et intégrité territoriale 

« Nous espérons que l’appui de Rwanda au M23 cesse immédiatement. Nous espérons qu’il y a une évolution et un respect des accords sur le futur du M23, son cantonnement comme ça été accordé. Nous faisons partis de l’Union Européenne, de l’ONU et nous appuyons à travers les organisations les efforts des uns et des autres pour qu’on arrive à un accord qui respecte les intérêts fondamentaux d’une Nation amie comme la RDC.  Ça veut dire exactement, souveraineté et intégrité territoriale », a insisté Robles Faga.

Carlos Robles Faga a expliqué que la stabilité et l’intégrité territoriales de la RD Congo sont des éléments essentiels. « Pour nous la stabilité et l’intégrité territoriale de la RDC, c’est un élément essentiel de notre relation avec vous. Nous pensons qu’il faut avoir sérieusement le respect de la souveraineté de la RDC. Nous appuyons des efforts de plusieurs pays dans ce sens-là », a poursuivi Carlos Robles Faga.

Un mouvement armé protéiforme

Le Mouvement du 23 Mars (M23), est un groupe créé à la suite de la guerre du Kivu. Il est composé d’ex-rebelles du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) réintégrés au sein des Forces armées de la république Démocratique du Congo(FARDC) après l’accord de paix signé le 23 mars 2009 avec Kinshasa. Ils se sont ensuite mutinés en avril 2012. Leur nom provient des accords du 23 mars 2009, car les membres considèrent que le gouvernement congolais n’a pas respecté les modalités de celui-ci.

Le M23 est accusé de nombreuses violences contre les populations civiles, par diverses ONGDH, ainsi que par la Cour Pénale Internationale (CPI) et le Gouvernement étasunien. Depuis le mois de novembre 2021, les combats reprennent entre le M23 et les forces congolaises49 et s’amplifient à partir de mars 2022. Depuis, il occupe militairement des portions de la province du Nord-Kivu