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Affaire de la petite-fille de François Muamba : la justice française sur le dossier

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Affaire de la petite-fille de François Muamba : la justice française sur le dossier

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Le père et la mère de Chloé entendus par la Gendarmerie de Chantilly à la demande du Procureur
à la suite de la plainte de l’ex beau fils de l’homme de l’ADR

Le dossier ayant trait à la situation de la petite -fille de François Muamba Tshishimbi vient être entamée au niveau de la justice française où il est porté depuis novembre 2011. La fille ainée du Coordonnateur du Mécanisme de suivi de l’Accord -cadre d’Addis-Abeba, Farah Muamba, a été entendue en date du 8 juillet 2013 par les enquêteurs de la Gendarmerie de Chantilly. Ce, à la demande du Procureur dont dépend cette ville de l’Hexagone qui a été saisi par une plainte de Raymond Miron, belge d’origine congolaise, pour enlèvement d’enfant mineur, rétention d’enfant mineur et non représentation d’enfant mineur .Le plaignant a été aussi verbalisé.

Raymond Miron, de son nom authentique Salawa Binza Etambala Nyobe Raymond Albert Léon, a atterri à la Gendarmerie de Chantilly cinq mois après le passage de son ancienne compagne, soit en novembre 2013.Il a eu l’occasion de brandir deux documents pour justifier les éléments constitutifs de sa plainte basée sur l’enlèvement de sa fille Chloé Zaïnati Miron par son ancienne belle famille.

Il a contredit Farah qui lors de son audition avait soutenu que leur enfant portait le nom de Muamba .Rien de tel pour Raymond Miron qui a précisé à l’intention des enquêteurs que c’est son ancienne belle-mère qui avait tenté de lui forcer la main devant l’officier de l’état civil de la Mairie de Paris quand il s’y était rendu pour déclarer Chloé née le 4 octobre 2010 dans la capitale française ,sans obtenir gain de cause.

Trois jours après, l’ex belle mère ne lui rend pas la déclaration de naissance au motif que ce n’était pas urgent. Le second document est celui daté du 8 octobre 2010 qu’il a mis à la disposition de la Gendarmerie en question .Ce sont là les éléments qui ont précédé le déplacement à son insu de sa fille, à peine âgée d’un mois et demi, vers Kinshasa pendant que lui-même se trouvait à Bruxelles.

L’initiative de la police française lui a redonné espoir tout en restant d’avis que la procédure judiciaire ne manquera pas de se poursuivre au regard des accusations portées contre son ancienne compagne. Se confiant à la presse régionale belge peu avant son audition, Raymond Miron a reconnu avoir parlé à sa fille à l’occasion de son anniversaire qui l’avait même appelé Papa. Mais il continue à redouter que ses conversations avec Chloé soient utilisées dans le but de démontrer devant la justice française l’inexistence du rapt parental de la part des Muamba. Affaire à suivre.

Par Keren Kapi

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