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Suite à l’échec d’Edem Kodjo dans sa mission de facilitateur en RDC : L’IRDH appelle à un Dialogue inclusif en RDC

Débat & Opinion FORUM La Tempête des Tropiques

Suite à l’échec d’Edem Kodjo dans sa mission de facilitateur en RDC : L’IRDH appelle à un Dialogue inclusif en RDC

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L’Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH) vient de se prononcer sur l’accord politique que le Togolais Edem Kodjo dit avoir trouvé à l’issue du prétendu dialogue qu’il a conduit pendant plus d’un mois à Kinshasa.

 Dans son communiqué, l’IRDH fait remarquer que l’accord politique du 18 octobre 2016 est inopérant. Car, il ignore des forces politiques et sociales importantes, se construit en dehors du cadre constitutionnel et hypothèque l’avenir de l’Etat de droit.

L’IRDH déplore que le facilitateur désigné par l’Union Africaine, Edem Kodjo, n’ait pas réussi à obtenir de compromis entre la famille politique du Chef de l’Etat, ses protagonistes qui continuent à manifester leur désapprobation et des forces sociales qui ont quitté la salle des négociations de la Cité de l’Union Africaine.

Il estime que le dialogue inclusif ne devrait ménager aucun effort afin de produire un accord et un pouvoir intérimaire légitimés par la famille politique du Chef de l’Etat et d’autres forces vives qu’incarnent notamment la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), des ONG comme la Voix des Sans Voix (VSV), les Amis de Nelson Mandela (ANMDH), la Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC), l’ASADHO, l’ACAJ, le Conseil de l’Apostolat Catholique du Congo (CALCC), l’AETA, CAFCO, UNPC, LIFDED, RRSSJ et l’IRDH ; ainsi que des partis politiques de l’opposition a l’instar du Rassemblement (UDPS, G7, ECIDE, FONUS, MLP, MSR, ARC, UNADEF, UNAFEC…) et le MLC, et leurs personnalités politiques, comme Tshisekedi Wa Mulumba Etienne, Katumbi Chapwe Moïse et Bazaiba Masudi Eve.

Juguler la crise et épargner le pays d’autres violences

Selon Me Hubert Tshiswaka, directeur général de l’IRDH, un bon accord devrait aider à juguler la crise politique et épargner le pays d’autres violations des droits humains.

  Selon lui,  la crise s’intensifie  par des appels aux manifestations de protestations politiques, dont l’observation de la ville morte mercredi  19 octobre 2016, au lendemain de la signature dudit accord, et la radicalisation du discours de certains membres de la famille politique au pouvoir.

Tout en reconnaissant la difficulté politique dans laquelle se retrouvent les hauts magistrats et les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI),  l’IRDH estime que ce ne sont ni les stratégies techniques de la CENI  ni le nombre d’Arrêts de la Cour Constitutionnelle qui sauront résoudre une crise qui est fondamentalement politique.

L’Institut recommande aux forces vives d’amplifier le plaidoyer, afin de continuer à chercher de larges compromis nécessaires à la gestion du pays, trouver la date exacte de l’organisation de l’élection présidentielle et de la passation paisible du pouvoir, mettre fin à l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire et de la CENI , cesser de recourir intempestivement à la Cour Constitutionnelle, chaque fois qu’il faut prendre une décision politique courageuse, libérer les prisonniers politiques et d’opinions,…

Vivement une transition pacifique

Pendant ce temps, la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP), par l’entremise de son président Emmanuel Cole Adu, vient de lancer un appel à l’endroit de l’Onu, SADC, CIRGL, et l’OIF  pour les exhorter à prendre des dispositions urgentes, afin d’amener toutes les parties congolaises à un accord inclusif, et éviter ainsi le chaos au pays.

Par Godé Kalonji

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