Les différentes négociations politiques que la République Démocratique du Congo (RDC) a connues, ont été faites notamment au nom du bien-être du peuple congolais, de la sauvegarde du patrimoine national et de l’unité nationale. Et tous ceux qui prennent part à ces négociations prétendent y aller dans le souci de défendre les intérêts des congolais. En réalité il n’en est rien !

Ces négociations politiques aboutissement toujours au partage du pouvoir, et montrent leurs limites lorsqu’il s’agit de répondre réellement aux besoins du souverain primaire. Car cette frange de politiciens qui se partagent les postes ministériels et autres n’arrivent pas à améliorer le social du peuple congolais.

De toutes les façons, c’est le peuple congolais qui est dribblé. Car les ambitions cachées de ces politiciens finissent par éclater au grand jour lorsqu’il s’agit de courir derrière un poste ministériel, etc.

C’est une utopie de croire que le prochain gouvernement en gestation apporterait une quelconque amélioration dans le vécu quotidien de la population congolaise. A moins qu’un miracle ne s’opère ! Il convient de rappeler que l’année 2016 a été même proclamée celle du social pour le peuple congolais, mais sur le plan pratique, la situation de ce dernier n’a connu aucune amélioration.

C’est déplorable de constater que, depuis un certain temps, le terme « amélioration du social du peuple congolais » est devenu un fond de commerce pour les politiciens congolais afin de s’attirer la sympathie de tout un peuple. C’est le meilleur projet de société qui figure constamment dans les programmes de différents gouvernements formés dans ce pays.

Comme qui dirait, tout revient à la case du départ, et tout semble tourner en rond pour un peuple qui en a marre de vivre dans la souffrance.  Et la population congolaise est fatiguée d’attendre les mêmes discours pendant plusieurs décennies sans que les actes concrets ne s’en suivent pas.

Selon les observateurs avertis, la formation du gouvernement dit de l’union nationale en RDC ne sera, en fait, que l’ombre de gouvernement 1+4 issu des accords de Sun City. Un gouvernement qui avait, en son temps, fait rêver les Congolais avant sa formation quant à l’amélioration de leurs conditions sociales.

Cependant, les différents acteurs politiques et membres de la société civile ayant pris part dans ce gouvernement 1+4, n’ont pas fait mieux que leurs prédécesseurs. Ils se sont partagé le butin en faisant de la RDC leur propriété privée. En plus, ledit gouvernement a été incapable d’appliquer son propre Accord signé à Mbudi pour améliorer les conditions sociales des fonctionnaires de l’Etat.

Par ailleurs, étant donné que le prochain gouvernement a également pour mission de s’occuper du social des Congolais, il serait souhaitable que cette équipe s’atèle à appliquer cet Accord de Mbudi au lieu de réinventer encore la roue.

L’alternance au pouvoir, l’unique salut

Pour l’heure, ce peuple ne jure que par l’alternance à tous les niveaux par l’organisation des élections transparentes afin de permettre au pays d’avoir de nouveaux dirigeants y compris un nouveau projet de société.

Le fait de tirer en longueur l’organisation de ces scrutins suscite des inquiétudes au sein de la société congolaise qui craint que sa souffrance ne puisse perdurer. En d’autres termes, une nouvelle classe politique reste donc la seule lueur d’espoir d’un peuple qui croupit dans la misère depuis plus d’un demi-siècle.

En effet, les Congolais étant fatigués de conciliabules, tiennent à ce qu’une nouvelle page de l’histoire soit écrite dans ce pays. Puisque les conclusions de ces dialogues ne sont qu’en faveur d’un groupe d’individus et non de tout un peuple, les élections demeurent l’option idéale.

Par TSM