Le Français Thierry Forger, entraîneur du Tout Puissant Mazembe depuis seulement le mois de février dernier, vient de se séparer du club noir et blanc de Lubumbashi. Un arrangement à l’amiable, à en croire le site officiel des Corbeaux dans sa parution de lundi dans la soirée, quelques heures après le tirage au sort du tour de cadrage de la Coupe de la Confédération.

Officiellement, cette rupture précoce est due à l’élimination des « Badia Nguena » de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football par le club zimbabwéen de Cap United. 1 but partout au stade de la commune de Kamalondo, un  nul vierge une semaine plus tard à Harare, le résultat n’était pas suffisant pour permettre à l’équipe du technicien hexagonal de passer le cap des seizièmes de finale. Dans le fond, le mariage entre Thierry Forget et le TPM n’avait plus sa raison d’être.

La clause essentielle de cette union pour le meilleure avait été de mener l’équipe au sacre de le C1 de la CAF. Quant bien même que le contrat s’étendait temporellement sur une saison. Et que l’entraîneur aurait pu, faute de mieux, poursuivre la saison en conduisant la barque mazembienne à la reconquête de la Coupe de la Confédération.

Dans le fond, les raisons de cette séparation brusque sont à chercher dans la politique de gestion que Thierry Forger voulait imposer à l’équipe. Celle de miser sur du sang frais afin d’optimiser les résultats. Cette option équivalait à se passer des services de la vieille garde. C’était déclarer la guerre aux sénateurs du nid des Corbeaux que sont le revenant Trésor Mputu Mabi, Jean Kasusula, Joël Kimwaki et autre Nathan Sinkala…

  Malheuresement, le successeur d’Hubert Velud n’avait pas les moyens de cette politique avec le départ sous d’autres cieux des jeunes talentueux qui ont, la saison dernière, porté Mazembe sur le toit de la seconde compétition inter clubs de la Confédération africaine de football.  Dans ce rayon, il ne disposait que des talents aux dents de lait sorties de l’école de formation du club ou venus du « satellite » Don Bosco, donc sans expérience internationale notable.

Logique avec lui-même, devant l’indiscipline de vieilles chaussettes de la maison Mazembe, Thierry Forger a laissé la vieille garde à Lubumbashi lors du voyage à Harare. Malheureusement pour lui, les choses n’ont pas bien marché.

L’équipe n’a pas su remonter le retard de la première rencontre, aucun but n’a été marqué et l’embarcation  a chaviré trop tôt pour cette formation habituée aux premiers rôles.  Pour la deuxième fois successive, le TPM ne sera pas à la cour des grands de la champion’s league africaine. L’entraîneur Forger ne pouvait point survivre à cette déconfiture.

Par JC Lomboto