Faute de moyens de leur fonctionnement : Les services de l’Etat quasi à l’arrêt
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Le premier ministre Bruno Tshibala appelé à libérer les émoluments des ayant droit pour ne pas être accusé d’atteinte à l’intégrité physique de personnes à charge de son gouvernement
Des informations croustillantes courant les rues de Kinshasa ainsi que les sentiers et chemins des villes et campagnes de l’arrière-pays, affirmant que les services de l’Etat sont quasi à l’arrêt faute de moyens susceptibles de leur permettre de fonctionner normalement.
Pendant que l’immobilisme se fait ressentir jusque dans les cabinets ministériels, où tout manquerait jusqu’au papier de toilette, des cris de détresse ne cessent de fuser de partout pour inviter le Premier ministre Bruno Tshibala à reconnaitre les graves insuffisances de son gouvernement et à rendre son tablier sans plus tarder à qui de droit.
La tension continue à monter
Mais ce qui est venu amplifier l’appel au dégagement sans délai du Premier ministre Tshibala c’est sans nul doute l’entrée dans la danse des retraités de la Fonction publique , des agents et fonctionnaires actifs , des médecins et auxiliaires de santé et tant d’autres groupes de pression encore qui réclament de l’argent à son gouvernement.
A Kinshasa comme dans les régions de l’arrière–pays, un courant irrésistible de pensées ne cesse de se développer en affirmant que l’Etat Congolais est en cessation définitive de paiement par Bruno Tshibala, qui ne maitriserait rien dans le fonctionnement de cette immense machine qui refuse de lui obéir.
Alors que la tension continue à monter dans les différentes composantes de groupes traditionnels de pression de la RDC, une gangrène qui ne dit pas son nom se développe au sein même du cabinet du Premier ministre dont le Directeur de Cabinet est considéré comme la porte d’entrée de tous les malheurs qui s’abattent aujourd’hui sur la RDC. L’Etat est-il définitivement en cessation de paiement dans ce pays ?
La lancinante question reste posée mais n’indique pas déjà la direction à suivre vers la solution : pour crédibiliser son action au gouvernement, le Premier ministre Bruno Tshibala est appelé à libérer les éboulements dus aux ayant droit, pour ne pas être accusé d’atteinte à l’intégrité physique de personnes à charge de son administration.
Par Bamporiki Chamira