A l’appel de la société civile : Bukavu, une ville sans véhicules ce vendredi !
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Suite à l’appel lancé par la coordination de société civile du Sud-Kivu, la ville de Bukavu, la capitale provinciale sera paralysée aujourd’hui vendredi 23 mars avec une journée sans véhicules. En effet, le bureau de coordination de la société civile a lancé un appel pressent à tous les habitants de la province du Sud-Kivu à respecter la « journée sans véhicules » afin de réclamer la construction des routes de la province en général et la voirie urbaine en particulier.
Une source basée dans la région affirme que la mobilisation est totale et l’appel des forces vives de la nation serait suivie au regard de la situation sur terrain où toutes les voies publiques se trouvent dans un état de délabrement très avancé malgré les promesses des autorités gouvernementales. Hier jeudi, la société civile du Sud-Kivu a dépêché des émissaires sur tous les axes routiers de la ville et même dans les coins de la province afin de discuter avec les chauffeurs et les sensibiliser sur la nécessité de respecter cet appel, note notre source.
Au cours d’un point de presse tenu hier jeudi 22 mars, la société civile du Sud-Kivu a rappelé que la journée n’est pas à confondre avec une journée ville morte. Mais elle vise à dire non à la « corruption routière institutionnalisée » ayant des conséquences sur le prix du transport en commun et la hausse des denrées de première nécessité. Son président de la coordination de la société civile du Sud-Kivu, Patient Bashombe s’ est opposé à l’opération de bouclage sur les rues de toute la ville de Bukavu avant que les garanties de construction de la voirie ne soient données.
Il a appelé les « bons citoyens » et parents de la ville à s’approprier cette opération et à prendre des dispositions utiles pour que tous les enfants aillent à l’école sans véhicules. « Nous devons apprendre même à nos enfants à réclamer leurs droits » a dit le président de la coordination de la société civile du Sud-Kivu.
Au moins dix détenus s’évadent du cachot de Kavumu à Kabare
L’alerte a été lancée par la société civile sur place hier jeudi en début de matinée qui a annoncée l’évasion de dix détenus dans le cachot du parquet de Kavumu. Cette information a été confirmée par Guillain Kalibanya, chef de groupement de Bugorhe dans lequel se trouve Kavumu, qui parle de onze détenus qui ont réussi à quitter ce cachot se trouvant dans son entité.
Selon la société civile, ces détenus ont réussi à se volatiliser dans la nature après que le policier ait accompagné un autre aux toilettes. Ces détenus ont profité de la négligence du policier qui a oublié que le cadenas n’était pas fermé. Tous les détenus sont parvenus à s’évader affirment nos sources.
Ces sources de la société civile mettent ces évasions au compte des conditions carcérales difficiles dans les différents cachots et prisons du territoire de Kabare. La société civile interpelle les autorités politiques et administratives de tout mettre en œuvre pour rassurer la population qui ne doit pas vivre dans la peur en apprenant l’évasion de certains détenus dangereux. Aussi, elles appellent les responsables de la police à veiller à ce que les éléments affectés aux cachots et prisons ne s’enivrent pas et assurent pleinement la sécurité des lieux carcéraux.
Par GKM