L’opération de dépôt des candidatures pour les élections provinciales va être clôturée dans six jours, soit le dimanche 08 juillet prochain, conformément au calendrier électoral global de la CENI (Commission électorale nationale et indépendante et de sa décision  n°018/CENI/BUR/18 du 23 juin 2018. Cette décision porte convocation de l’électorat et ouverture des BRTC (Bureau de Réception et Traitement des Candidatures) pour l’inscription des candidats des trois élections; présidentielle, législatives nationales et provinciales.

Alors que la plupart des formations politiques de l’Opposition sont entre l’hésitation et les conditions pour déposer les dossiers de leurs candidats, la plateforme «Ensemble pour le Changement», chère à Moïse Katumbi  Chapwe, s’est fait signaler.

En tout cas, l’option a été levée, à l’issue de la dernière réunion des regroupements politiques tenue le dimanche 1er juillet dernier à Bruxelles, en Belgique, sous la présidence de son chef de file, Moïse Katumbi, pour le dépôt à partir d’hier lundi 2 juillet de ses listes pour les provinciales à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Selon des sources au niveau des BRTC, les grandes formations politiques de l’Opposition comme «la Dynamique de l’Opposition» de Martin Fayulu, qui lui est catégorique de ne pas vouloir des élections pour des élections, la Coalition pour le respect de la Constitution, conduite par le MLC (Mouvement pour la Libération du Congo) et plusieurs autres ne sont pas encore signalés.

De nombreux partis politiques de l’Opposition et organisations de la société civile accusent la CENI de préparer le chaos avec des élections bâclées, qui vont porter l’actuelle majorité au pouvoir. La détermination de la Centrale électorale d’utiliser, à tout prix, la machine à voter non encore certifiée ou auditée, la détection de 16,6% d’électeurs sans empreintes digitales et autre griefs sont les raisons avancées par l’Opposition qui font craindre le pire lors des élections du 23 décembre 2018.

Autre problème, il ne faut pas que ces formations politiques de l’Opposition (partis et regroupements politiques) attendent le dernier moment pour bousculer les bureaux de la CENI afin qu’elles déposent les dossiers de leurs différents candidats pour les provinciales.

Concernant la plateforme «Ensemble», qui soutient la candidature de l’ex gouverneur de l’ancienne province du Katanga, la décision de déposer ses listes pour les élections provinciales à partir d’hier 2 juillet, est une preuve pour cette formation politique de poursuivre sa lutte pour les élections libres, démocratiques, transparentes et inclusives, dans le respect de la loi fondamentale et des conditions définies dans l’Accord de la Saint Sylvestre, selon son site Twitter.

Et de déclarer, « malgré les incertitudes qui planent sur le processus électoral,… je reste ferme sur toutes nos exigences pour la tenue de vraies élections. Nous ne lâcherons rien!»

Par LKT