Par Carroll Madiya

Le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu hier Jeudi 12 Novembre, plusieurs caucus de députés nationaux repartis selon leur province électorale respective. Selon le programme le député national Lambert Mende Omalanga, cadre du Front Commun pour le Congo (FCC), devait être reçu pour le compte du groupe de la province du Sankuru.

Reçu en premier, le caucus du Grand Katanga a remis un mémorandum au Président de la République, dans lequel il a épinglé les différents problèmes que rencontrent les provinces du Haut-Katanga, Lualaba, Tanganyika et Haut-Lomami.
” Le Président de la République est entrain de consultés les forces politiques et civiles pour régler les différents problèmes que connait le pays actuellement. Nous avons amené notre modeste contribution à sa demande.

En ce qui concerne le Grand Katanga qui représente les 4 provinces nous avons élaboré un mémo que nous avons remis au Président de la République. Dans ce document, nous avons brossé la situation général de nos provinces “, a déclaré le Chef de la délégation, l’élu du Grand Katanga, Calixte Mukasa Kalembwe.

Cette situation, explique-t-il, se focalise principalement sur la crise politique qui se fait sentir dans le vécu quotidien des populations étant donné que l’économie ne marche plus, les travaux qui devraient être entrepris par l’exécutif sont bloqués.
” Nous passons donc une crise qui est multiformes. Nous avons fais des propositions au Président de la République et nous nous sommes surtout appesantis sur l’insécurité qui sévit dans nos provinces.

Nous avons également parlé de l’économie et notamment ce qui concerne la situation calamiteuses de nos entreprises du Portefeuille”, a-t-il ajouté, en poursuivant ” Il s’agit d’une crise politique et la solution ne peut être que politique Nous entant que élus, nous pouvons l’accompagner à pouvoir trouver une solution idoine a ce problème. Nous nous sommes focalisés sur les quatre provinces du Grand Katanga dont le Haut-Katanga, Lualaba, Tanganyika, Haut-Lomami.

Nous avons émis des réflexions et il appartient au Président de la République, à l’issue de ces consultations, d’annoncer à la population congolaise la solution qu’il a jugée favorable pour régler ce problème, entant que Magistrat suprême du pays”.