Cette structure se dit disposée à travailler avec d’autres organisations partageant sa vision

Par LKT

Le coordonnateur du Fonds pour le soutien aux victimes des injustices sociales (FosviOngd), Edmond Muepu a confirmé, samedi 26 mars dernier, la disponibilité de son organisation de travailler avec d’autres organisations de la société civile et politiques pour prendre au mieux la question de l’injustice sociale.

C’était à l’occasion de la sortie officielle de cette structure organisée en l’immeuble de la Territoriale, dans la commune de Lingwala, à Kinshasa. La cérémonie s’est déroulée en présence de quelques personnalités, notamment politiques, qui ont encouragé les responsables du FosviOngd dans leur engagement à combattre notamment l’injustice sociale.

“Fosvi apporte secours aux personnes vulnérables grâce à ses propres moyens, c’est-à-dire les cotisations des membres, et compte aussi sur la solidarité des personnes de bonne volonté”, a encore précisé le coordonnateur Muepu. Raison pour laquelle au sein du Fosvi, dit-il, on parle du “partenariat entre les structures étatiques et non étatiques en faveur des personnes vulnérables”.

Edmond Muepu a donné, par ailleurs, l’exemple de la rétention de l’information comme étant une injustice sociale. Il a, cependant reconnu que le champs de l’injustice sociale est très vaste.

Le coordonnateur de cette organisation a donné d’autres précisions en ces termes: “personnellement, nous n’avons pas d’ambition politique, mais certains membres peuvent avoir ces ambitions, selon tel courant politique du pouvoir ou tel autre courant politique de l’opposition”.

A en croire Edmond Muepu, son organisation et les autres structures peuvent cheminer ensemble et interagir ! “Les politiques sont des partenaires des acteurs de la société civile. Il faut échanger avec eux pour trouver des solutions aux préoccupations des populations”, a-t-il martelé.

D’autres intervenants membres du Fosvi ont également pris la parole au cours de cette cérémonie de sortie officielle. C’est le cas de docteur Julien Wela, Maitre Noël Mulenda, docteur Guylain Ngoy et Madame Cécile Itumba. L’un d’eux a abordé la question du Conseil national, alors que l’autre s’est attelé sur la question de la rétention de l’information, alors que le peuple a le droit à être informé.