Les corps des victimes sont gardés à la morgue de l’hôpital de Nsona-Nkulu
Par Dieudonné Muaka Dimbi

La route nationale n° 1, comprise entre Matadi et Kinshasa serait-elle devenue un mouroir ? Cette question vaut son pesant  d’or au vu de nombreux cas d’accidents mortels qu’on ne cesse d’y enregistrer au jour le jour. En effet, pas plus tard que la semaine dernière, on y avait déploré un accident qui a couté la vie à 6 personnes. C’était à Mbanza-Ngungu juste à la hauteur du mont ” Kitemoko “. Et comme si cela ne suffisait pas, un autre accident, plus grave encore, s’est produit la nuit de dimanche 20 octobre 2019,  toujours à Mbanza-Ngungu. Mais cette fois-ci en aval du mont ” Dilombele “.

Selon des sources concordantes, un bus de marque ” Tata ” en provenance du marché transfrontalier de Lufu, avec à son bord plusieurs passagers et une grande quantité  de marchandises, pour la plupart inflammables, a terminé sa course au niveau de la bifurcation menant vers la cité sainte de Nkamba, en aval du mont ” Dilombele ” où il a pris feu après s’être renversé. A la base de cet accident, signalent encore nos sources, une panne technique liée au système de freinage.

Jusqu’au moment où nous couchons ces lignes, le bilan provisoire fait état de 30 corps calcinés dont 19 femmes et 11 hommes. Les survivants, indiquent nos sources, seraient au nombre de 16. Parmi eux, il y a  des blessés graves et légers ainsi que des   Fracturés.

Pour l’heure, tous les corps calcinés non encore identifiés tirés du décombre de bus accidentés ont été acheminés à la morgue de l’hôpital Nsona-Nkulu de Mbanza-Ngungu, où ils sont conservés. Il en est de même des 16 rescapés qui y sont aussi internés.
Aussitôt informé, Marcel Matumpa Buka, Gouverneur a.i du Kongo Central, s’y est rendu sans plus tarder en vue de s’enquérir personnellement de cette situation à la fois dramatique et déplorable.

Dans sa gibecière, une importante assistance financière pour faire face non seulement aux soins médicaux des accidentés ; mais aussi pour l’inhumation des corps calcinés pris totalement en charge par le gouvernement provincial.